Arnaud Montebourg et Fabien Roussel ont en commun de défendre les principes de base à gauche, ceux de la première gauche, émancipée des cloisonnements idéologiques et des contraintes partisanes accumulés pendant trop d'années de ce coté de l'échiquier politique.

Ce retour aux principes fondamentaux sans complexe au travers notamment de la justice sociale, de la puissance publique, de la laïcité, de l'émancipation de toutes et tous par le savoir, marque un tournant dans la campagne présidentielle qui vient.

Si Arnaud Montebourg a arrêté sa course, le relai est pris par Fabien Roussel qui a la responsabilité de tenir le témoin pour franchir la ligne d'arrivée en montrant que le cœur de la gauche bat encore chaudement, même après la trahison du mandat de François Hollande. Ce quinquennat normal ( qui signifiait normé, normé aux exigences de la commission européenne) , n'en finit pas d'emporter toutes celles et ceux qui en ont embrassé l'héritage par leur participation. De loin ou de près.

Arnaud Montebourg, en est malheureusement encore victime, dans un monde de confusion où l'on ne sait plus faire la différence entre ceux qui combattent de l'intérieur et ceux qui veulent le pouvoir pour le pouvoir.

Fabien Roussel, reprend la structure du logiciel de gauche que l'on pouvait encore entendre il y a quelques années au sein du Mouvement Républicain et Citoyen de Jean Pierre Chevènement, tout en l'abordant avec le plus grand naturel, sans avoir à se défendre d'un quelconque lien avec le bilan politique des 20 dernières années.

L'homme est neuf, les idées qu'il défend sont anciennes mais elles ont fait la grandeur de la France.

C'est cela qui fait sa force et c'est pour cela qu'il arrivera à rassembler le camp progressiste de Gauche qui n'avait plus d'incarnation après les déclins idéologiques successifs de Jean Luc Mélenchon.

Si cette lueur d'espoir, ouvrait un nouveau chemin, peut être que nous pourrions voir se refermer la parenthèse libérale, ouverte à un moment, où le PCF a servi de marche pied à François Mitterrand. Rêvons que le château de cartes construit depuis, s'effondre emportant avec lui , les dogmes de Maastricht, le Front national, Zemmour et En Marche.

L'espoir est présent.

https://lesjoursheureux-larepublique.fr/

Cédric Matthews

la Remontada et l'espoir des jours heureux