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allocution du président du libéralisme

1 Janvier 2019 , Rédigé par matthews

On ne change rien et on continue en montant les uns contre les autres, belle allocution riche de voeux de Dignité et de Vérité, effaçant ainsi en quelques mots les atrocités vues sur le terrain de la contestation politique et de l'affaire Benalla qui n'a que trop duré et a abimé  la stature du président. Emmanuel Todd a bien raison de qualifier Macron d'enfant président, cela me rappelle ce moment où Macron avait été pris sur le vif entrain de discuter avec Alain Minc pour négocier la cession du monde, s'en était suivie une course poursuite avec un journaliste du monde et au final bloqué, il nie avoir rencontré Minc. L'enfant qui joue au grand parmi les grands qui le lui rendent bien en l'instituant grand, ne peut que peu durer.  Ajoutons au discours du nouvel an la classique vision d'une Europe qui nous protège, la galette des rois que l'on doit tous les ans avaler à en vomir tellement c'est mauvais et obligé (Europe évoquée mais qui nous impose la privatisation  des barrages, de la SNCF, ... pour l'ouverture à la concurrence, premier dogme Maastrichtien  ) . En tout cas, il va se passer quelques mois où tout sera fait pour nous faire croire que l'Europe telle qu'elle existe aujourd'hui va nous protéger de tout, même du Choléra, de la peste brune ou de la récente peste jaune et de toute maladie politique. Or, ici le remède qu'est cette Europe, est lui même le poison. Le poison de nos nations, de nos souverainetés.  On aura droit à quelques postures pour nous rassurer, une accolade historique avec Merkel ou d'autres... Des images pour la postérité. LA startup nation encore à la une avec l'investissement pour l'innovation, et rien pour le domaine public ! Bon le ton est donné, rendez vous aux urnes soit avant les européennes, crise faisant son chemin et ou pour les européennes pour la gifle démocratique.  Pour revivre ce moment de vérité et de dignité sans faille, juste 15 min de mise en perspective d'une idéologie, sans faille et au service de qui ? Pas du peuple de France et encore moins des Nations européennes.

PS : après avoir écouté à nouveau ce discours, il m'est apparu que Macron ne s'adressait pas aux Françaises et aux Français, il s'est adressé aux marchés financiers . Il a juste voulu les rassurer en réaffirmant que le cap des réformes sera tenu. Il en va de même concernant l'Europe, rassurer les partenaires, la commission Eu et la technocratie qui soutient tout cet édifice post démocratique. Voilà pourquoi, on ne se sent pas concernés en l'écoutant et que le mépris surplombe le discours.

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J
L'histoire de la cession du Monde c'était pas Attali mais Alain Minc : https://www.lepoint.fr/presidentielle/quand-macron-jouait-a-cache-cache-avec-des-journalistes-11-02-2017-2104077_3121.php
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